On dit qu’il n’y a que le temps…
Ce douloureux
automne 2021,
en plus de la jambe fracturée,
m’aura également laissé une
profonde
entaille
psychique
que je peine
continuellement à
suturer…
Là où on l’attend le moins
Sur ce trottoir
froid
dans la craquelure du
béton
là où une racine de ce
majestueux
chêne
a décidé de
passer,
une fleur d’un
violet
électrique
a poussé.
De ce fait,
ce poème
émerge
également de cette
fissure…
Marginal
Cette furieuse envie,
ce besoin bestial,
cette pulsion rageuse,
ce désir dévastateur,
je me devais de les
extérioriser.
Tout comme cette
mélancolie biliaire,
tristesse enivrante,
douleur lancinante,
peur abyssale
je me devais de les
exprimer
&
que dire de cette
passion débordante,
adoration fusionnelle
& de cet
amour inconditionnel ?
Je me devais de les
partager.
Rien de plus
pur
pour ce faire que
la douceur,
l’aigreur
la beauté
&
la violence
des mots puisant leur
source
dans cette
béante
fêlure
si niaisement appelée
Poésie
par le commun des
mortels…
Si facile à écrire…
&
pourquoi pas
recoller
les deux
bouts ?
…pas si simple à réaliser
ou alors
(re)construire
un pont
solide
afin de se prendre à
nouveau
dans les bras ?
Sutures
P
O
I
N
T
S
.
.
.
Parachute
Chute
l
i
b
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