Romane Cerf

  • Souffler contre le temps pour adoucir la peur

    Le temps ne recule pas. C’est l’impression qu’il donne. L’effet qu’il fait aux corps. C’est comme il est. Souvent j’ai peur. Des jours qui passent, des rides qui tracent, des… Read More

  • Juste un mot s’il vous plaît

    Nous sommes des nuagesBus par la terre, bus par le ciel* Ou buvons-nous le ciel, mangeons-nous la terre ?Les opposées s’attirent, s’éloignentLes paradoxes, on aime, c’est sageChaque élément a son… Read More

  • Petits merdeux, bande de jalouses

    À mon paps, C’est en réalité la petite brume de Jean-Pierre Rochat qui a motivé ce texte conçu pour rompre les clichés jaloux adressés par des petits merdeux. Petite brume,… Read More

  • Vues à la télévision

    J’entends les médias leurs crisressasser les bombes et les malheursentre deux tares pandémiques Je vois les vérités -nul doute- d’un monde punisans justicela boîte ne sait que raconter l’horreuret la détresse… Read More

  • La tête sur terre, les pieds dans les étoiles

    “Elle n’a qu’à ouvrir l’espace de ses bras pour tout reconstruire” chantait déjà Cabrel. Il ne l’a pas cherchée sur Mars, que je sache. L’espace ressasse a priori les contours… Read More

  • Une prison pour une autre

    Âmes sensibles ne pas s’abstenir. Un frère, une sœur, un parent, une amie, une connaissance, une inconnue et puis merde, des êtres humains, comme toi et moi. Pour leurs familles… Read More

  • Au masculin pour le neutre

    tituber sur le toit du monde affaissé par le tempsà cloche-pied sur un fil de plomb prendre un instantpour penserl’homme vu d’en hautet voir c’est par les yeux pas par… Read More

  • Solitudinée

    C’était juste Moi, pas ma conscience et Moi pas ma raison et Moipas eux et Moi NON Moi toute seule toute simple sans autres artifices humains –sang, peau, sans police… Read More

  • Souffle d’automne

    Le passé du tempsAvait jauniSa robe d’émeraude que lesArchets du ventD’un souffleFont valser. Sur les arpèges de cette mélodieEphémèreElle s’émancipe, fanée de souvenirs,Fanée d’hierEt s’ébruite en silence sur les gammes… Read More

J’ai retrouvé sans peine l’endroit de nos haltes, tant il demeure inscrit au plus profond de ma mémoire. Je crois que je pourrais fermer les yeux et, sans même tâtonner, m’y diriger tout droit.

Raphaël Aubert, Sous les arbres et au bord du fleuve & autres récits. 2021.

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